• Jeux Vidéo 2014 : le point & click n’est pas mort !

      posted in Jeux Vidéo by Bertrand on 29 décembre 2014

      Dans un premier temps, laissez moi vous présenter mes excuses et vous dire toute la honte qui est la mienne, de n’avoir partagé avec vous mes jeux de 2013.

      Retour rapide

      En même temps l’évidence était telle et que bon, tout ou presque avait déjà été dit sur les merveilleux The Last of Us et GTA 5 (remastérisés depuis pour la PS4). J’aurais sûrement enquillé sur les excellents Rayman Legends (à n’en point douter un des meilleurs jeux de plate-forme de l’Histoire), Luigi’s Mansion 2 (digne héritier), TLOZ : A Link between worldsBioshock Infinite et Hotline Miami puis sur les sympathiques Call of Juarez : Gunslinger et Sly Cooper: voleurs à travers le temps. Je vous aurais sans doute conté également le tout aussi agréable lifting unchartedien de Lara Croft pour le nouveau Tomb Raider.  Il aurait été sans doute question du remake HD de The Windwaker, de The Stanley Parable, et des débuts de The Wolf among us. J’aurais sans doute écarté Dead Space 3 (vraiment plus rien à voir avec l’épisode fondateur) et Metal Gear Rising : Revengeance, bourré de qualités mais auquel je n’ai pas accroché…

      Et aujourd’hui avec le recul de 2014, j’aurais fait un mea culpa pour y ajouter le fantastique Guacamelee, que j’ai parcouru avec un énorme plaisir en début d’année, ainsi que le sh’m’up Dreamcast Sturmwind, découvert avec plaisir lors de la 2e édition de Borne to Replay à la bibliothèque Mansart de Dijon et retouché à la Dijon Saiten, et le plate-former géométrique mou mais tellement bien ambiancé Thomas was alone. J’aurais sûrement également évoqué le multi de Monaco.

      Point & click ? Point n’Click ?

      Deponia; Image Daedalic Entertainment

      Deponia; Image Daedalic Entertainment

      En 2014, j’ai (re)découvert le genre de prédilection de quand j’étais jeune et insouciant. Disons-le tout de go: je croyais le genre éteint, voire mort. J’avais bien fait les Runaway et les Tony Tough, et même s’il faut leur reconnaître une belle qualité de réalisation, le plaisir était loin d’égaler celui rencontré dans l’enfance/adolescence au contact d’un Day of the Tentacle ou d’un Freddy Pharkas. Loin s’en faut. Et puis sans faire de bruit, au gré de soldes sur GOG, la trilogie Deponia et les premiers épisodes de Blackwell se sont retrouvés sur mon disque dur. J’ai vite fait le premier Déponia (belle durée de vie, fort bien troussé), avant de faire la peau aux quatre premiers Blackwell. Très courts (2h tout au plus), mais de qualité croissante, Legacy (2006), Unbound (2007), Convergence (2009) et Deception (2011) apportent tour à tour leur petite pierre à l’édifice Blackwell qui trouve une formidable conclusion avec le grand, le très grand Blackwell Epiphany sur lequel je reviendrai plus tard.

      Gemini Rue contient de nombreux easter eggs de bon goût; Wadget Eye Games.

      Gemini Rue contient de nombreux easter eggs de bon goût; Wadget Eye Games.

      Relancé de la sorte, j’ai voulu voir ce que Wadget Eye Games et Daedalic avaient d’autres à m’offrir. Surtout Wadget Eye, avec une patine tout à fait old school, loin de la haute def et des graphismes très cartoons de Deponia. C’est ainsi que j’ai découvert l’excellent Gemini Rue (2011), histoire SF évoquant Blade Runner, puis The Shivah, enquête courte mais fort bien écrite, pour terminer cette année avec les très bons Resonance et Primordia. Côté Daedalic, outre les Deponia, j’ai aussi donné sa chance à l’écolo et bien sympathique A new beginning.

      Tim Schafer avait raison, le genre survivait bel et bien grâce aux fans et à l’Allemagne. Le gros Tim parlons-en, car j’ai aussi fait l’acte 1 de Broken Age. C’est beau, très beau parfois, doublé par des stars (Elijah Wood, Jack Black, etc.), mais l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard et c’est franchement très facile. A vous de voir, même si je confesse attendre malgré tout le 2e acte. Pour voir ^^.

      Le problème de nos jours du genre point n’click c’est qu’on l’applique peut-être un peu à tout et n’importe quoi. Entendre dire que les Telltale (The Walking Dead, The Wolf among us) en sont, avait tendance à m’irriter. Au début. En fait, oui, on peut considérer que les derniers Telltale ont des passages empruntant encore vaguement au genre p&c. Vaguement. On a pas vraiment d’inventaire, on ne combine pas ou très peu ses objets… L’essentiel du temps, c’est du QTE. Mais bon, c’est une évolution du jeu d’aventure de notre enfance, c’est une certitude. Et la formule est (très) efficace. La première saison de The Walking Dead aurait pu être mon jeu de l’année en 2012 si je l’avais effectivement fait en 2012. La deuxième saison est du même tonneau, l’effet de surprise en moins. The Wolf among us est une belle réussite.

      J’espère qu’en 2015 des détraqués continueront d’alimenter Wadget Eye Games et Daedalic en stuff old school, et j’espère que Telltale mettra enfin à jour son moteur pour nous éviter les saccades et réussira son adaptation de Game of Thrones (celle de Minecraft, je m’en branle un peu). Il y a de la place pour tout le monde, tant que la qualité d’écriture est là.

      Sinon, j’ai tâté Lily looking through (très joli, mais c’est surtout un puzzle game), Kentucky Route Zero (très belle ambiance, mais on suit plus l’histoire qu’on interagit). En vue subjective, j’ai aussi testé -et on peut dire que j’ai été déçu- Dear Esther et Gone Home.  Deux jeux absolument pas vilains, mais je m’ennuiiiiie. C’est long, l’interaction étant là encore très limitée : on a affaire à des jeux de balade… J’ai même du mal à appeler ça des jeux d’aventure.

      Retour en 2014

      Vous l’aurez déjà compris après cette longue introduction, en 2014, j’ai essentiellement joué à des jeux sortis ces  dernières années (sur PC en plus !), histoire de rattraper mon retard dans mon genre fétiche. Néanmoins, je n’ai pas fait que ça et de très bons jeux sont sortis cette année : Broken Age Act 1, Dustforce, Donkey Kong Country Tropical Freeze, Luftrausers, Towerfall Ascension, The Blackwell Epiphany, Mario Kart 8Soldats Inconnus : mémoire de la grande guerre, The Walking Dead Saison 2, The Wolf among us, Metrico, Five nights at Freddy’s, Hyrule Warriors, Pix the Cat, Steamworld Dig, Alien : Isolation, Bayonetta 2 et Shovel Knight mais je n’ai pas touché Dark Souls 2, South Park le bâton de la vérité, Trials Fusion, Mario Golf, Super Time Force, Gods will be watching, The Evil Within … faute de temps, de moyens ou de console (ou PC) adéquate ^^

      #8 Five Nights at Freddy’s

      Five Nights at Freddy’s est d’une interactivité très limitée : une pièce où vous vous trouvez, un plan vous permettant d’afficher les retours des caméras de surveillance du restaurant dont vous vous occupez. Problème : les mascottes veulent vous faire la peau durant la nuit. Solution : votre pièce dispose de portes blindées. Souci : vous disposez de batteries limitées, et chaque utilisation de caméras ou de portes consomment. Il vous faudra donc gérer au mieux vos réserves tout en surveillant l’avancée des mascottes. Malin, riche en jumpscares, peu gourmand en ressources, Five Nights est un petit jeu d’horreur bien cool. Et le 2 est déjà sorti.

       

      #7 The Wolf Among Us

      Concernant The Wolf Among Us, très bonne adaptation du comics Fables, le principal problème réside dans l’interaction, et l’exploration, dont la place dans l’aventure se restreint d’épisode en épisode (au nombre de 5). Au final, c’est une très chouette BD interactive très bien produite, avec choix de dialogues difficiles (mais désormais en VOSTF, chanceux), scènes d’action QTE toujours un peu bourratives et parfois saccadées, moteur Telltale oblige.

       

      #6 Pix the Cat, Shovel Knight & Steamworld Dig

      Je vais faire une triple 6e place tiens. Pix the Cat, Shovel Knight et Steamworld Dig vont se la partager. Ce sont trois jeux qui n’inventent pas grand chose -pour ne pas dire rien-, mais qui font formidablement bien ce qu’on leur demande. A chaque fois, la prise en main est immédiate et l’enrobage flatte comme il faut les rétines (grosse mention à Pix, même si sur Vita certains écrans ont une fâcheuse tendance à être trop p’tits).

      Pix the Cat est un croisement réussi de Pac Man et de l’Arkedo Series #3 : Pixel! sorti sur 360 il y a quelques années. Le premier mode de jeu (et le seul dispo au premier lancement) vous propose dans un temps limité de ramasser des oeufs, qui deviennent des canetons vous suivant à la trace, et de les déposer dans des cibles prévues à cet effet, le tout dans des tableaux parfois exigus, s’imbriquant les uns dans les autres … Addictif au possible. Le second mode, Labo est un puzzle game où vous devrez ramasser des œufs là encore, et les déposer dans les cibles, mais vous ne pouvez bouger que de manière droite, et seuls les murs pourront vous arrêter. Nostalgia vaut surtout pour sa patine Steamboat Willy, style vieux cartoon en N&B. Le but est de ramasser un certain nombre d’oeufs apparaissant de manière progressive, sans se faire toucher par les vilains. Le premier mode aurait suffi, mais on est au final bien content. Pix the Cat est un petit jeu fantastique, parfait pour des petites sessions de jeu.

      Shovel Knight est un très bon jeu de plate-formes s’inspirant énormément de Duck Tales et autres plateformers NES. J’aurais crié au génie s’il était sorti sur NES justement, PC Engine ou Super Nintendo à l’époque mais là non. Faut quand même pas pousser Mémé dans les orties. Oui, c’est super jouable et prenant, oui l’esthétique d’antan est respectée, oui les musiques sont magnifiques, mais non et re-non, ce n’est pas le jeu renversant qu’on veut bien nous vendre … C’est simplement un très bon jeu de plate-formes.

      Reste Steamworld Dig, qui a failli être absent de ce top, mais que j’ai parcouru sur Vita pendant mes vacances de Noël. SD ajoute un petit scénario et de très jolis graphismes au vieux  Boulder Dash. Il est ici question de creuser toujours plus bas, de ramasser toujours plus de minerais, et d’améliorer ses outils, tout en évitant les rochers et les bestioles libérées par vos fouilles. Extrêmement addictif et sans doute pas assez plébiscité par la presse à mon sens. Très chouette jeu, bouclé sur Vita, mais également dispo sur WiiU, PS4 et 3DS.

       

      #5 Soldats Inconnus

      Soldats Inconnus, c’est une belle idée : un jeu d’aventure réflexion éducatif pour tous, sur la Grande Guerre. C’est beau, merveilleusement narré, avec un gameplay entre Gobliiins et Lost Vikings dans le sens où les personnages doivent parfois s’entraider pour sortir des tableaux. Problème : quelques énigmes, certains passages médicaux empruntant aux rythmgames, ou les scènes en voiture, ne sont pas vraiment satisfaisants. Néanmoins, on peut tout pardonner à Soldats Inconnus pour son histoire et l’infinie émotion qui peut parfois nous submerger… cette fin bon sang de bois. Cette fin. Cette marche. Bon. Bref. Jouez-y. Apprenez, laissez-vous porter.

       

      #4 Donkey Kong Country Tropical Freeze & The Walking Dead s2

      DKC TF, c’est le successeur en HD de DKC Returns. A-t-on besoin d’en dire plus, je ne le crois pas. Encore plus joli, toujours aussi long et plutôt difficile, le grand singe réussit son passage sur Wii U.

       

      La saison 2 de The Walking Dead reprend là où la première nous avait laissée : avec la petite Clementine, sur la route. Toujours le même moteur gentiment buggé de chez Telltale, mais toujours la même écriture. C’est prenant, violent, touchant … ça fonctionne toujours aussi bien malgré quelques facilités et des redites inévitables. STILL. NOT. BITTEN.

       

      #3 multi Mario Kart 8 & Towerfall Ascension

      Deux jeux formidablement multijoueurs pour  une première troisième place. Je n’ai jamais été très bon pour établir des classements, vous le savez déjà. MK8 est une tuerie. Premier Mario Kart en HD, il fait sans peine oublier le triste (mais pourtant pas mauvais) épisode Wii. Les circuits sont dans l’ensemble très intéressants, surtout la Descente, finalement la seule vraie révolution de ce MK. Il faut bien avouer que les passages en hover (sorte aéroglisseur), s’ils sont sympathiques, ne bouleversent guère la conduite. C’est bien dommage, un peu de variété, plus de hors-piste, auraient été une bonne chose.  On pourrait aussi grogner après la baisse surprenante du framerate quand on joue à 3 ou 4 joueurs … Il n’empêche, malgré ces légers griefs, Mario Kart 8 est un bijou, diablement beau et fun, qui aurait presque pu à lui seul justifier l’achat d’une Wii U cette année… sans compter que Nintendo a sorti un premier DLC voilà quelques semaines, ajoutant 8 nouveaux circuits, des nouveaux pilotes … on a pas fini de rouler.

       

      Towerfall Ascension. Dire que ce petit jeu n’existerait peut-être pas sans la Ouya. Ça fout les jetons. Towerfall, c’est peut-être le meilleur jeu multi « simple » depuis Bomberman. Tout simplement. Quatre archers, des tableaux d’un écran. La simplicité même. Pour tuer vos adversaires, deux solutions : une flèche ou un bon vieux saut sur la tronche. Les parties sont rapides, fun, et s’enchaînent sans qu’on voit le temps passer. Déjà un classique.

       

      #3 solo Alien : Isolation

      Alors là on touche à l’être aimé. Le Xenomorphe, si classieux chez Scott, si nombreux chez Cameron, si malin chez Fincher et si aquatique chez Jeunet n’avait pas forcément toujours été épargné sur notre média. Mais là… Waouh. Dès le lancement du jeu, on a compris. Le vieux logo de la Fox, l’effet VHS. Les premières secondes manette en mains le confirment, les petits gars de Creative Assembly ont tout compris. Visuellement, ce n’est pas magnifique, on n’est pas devant un Dead Space… Mais on est dans un flim de SF de la fin des années 70. Des textures aux jeux de lumière, on s’y croirait, impression renforcée par un sound design merveilleux, et ce, plus encore après l’apparition de la bête, que vous ne verrez cependant qu’après quelques heures. La star sait se faire attendre, mais une fois qu’elle est là, vous ne jouerez plus comme avant. Vous ramperez à chaque angle de mur, vous vous cacherez parfois dans des placards -pendant de looooongues minutes même- guettant le moindre son, usant et abusant de votre radar, qui évidemment, obstrue une bonne partie de votre champ de vision et a une fâcheuse tendance à attirer le xénomorphe. Alors oui, les âmes chagrines diront que tout cela n’est pas nécessairement bien animé, que l’alien a un aspect « cire », qu’on bute parfois contre des trottoirs de 30 cm de haut … mais allez savoir pourquoi, le stress est quand même là. Le jeu n’est pas forcément génial quand l’alien est présent à l’écran -même si certains cache-cache risquent de vous tendre légèrement ^^-, mais il est exceptionnel dans les phases d’attente, avec ces zones plus ou moins mal éclairées, les satanés « bips » de votre tracker, les bruits de la station, ces maudits synthétiques… Visiblement, Alien: Isolation est  un jeu fait par des fans pour des fans. Ou pas. C’est surtout un très grand jeu d’infiltration, un très bon survival… mais ne le prenez pas pour ce qu’il n’est pas, à savoir un grand jeu d’action.

       

      #2 Bayonetta 2

      La sorcière est enfin de retour, et en exclusivité WiiU. Du coup, elle hérite de charmants déguisements Nintendo, mais c’est du gadget, car la Cereza qu’on aime, elle s’habille en noir, et arbore désormais une coupe de cheveux plutôt courte.Mais ça aussi, c’est du détail. Bayonetta est de retour. Bayonetta, c’est tout simplement le jeu qui m’a donné envie de croire aux beat’em’all, parce que le plaisir de jeu était immédiat, parce que c’était simple … en apparence. Parce qu’au fur et à mesure, du plaisir naissait une certaine exigence. Exigence envers vous, pas envers elle. Vous mettiez, comme dans un jeu de rythme, un point d’honneur à maîtriser vos combos, à scorer. Si vous vous donniez la peine de pratiquer esquives & combos à la perfection, vous aviez forcément conscience d’avoir dans les pognes un jeu parfait dans son genre, et ce, à quasiment tous les niveaux.

      Bayonetta 2, c’est pareil. En mieux. De l’action, des coups fameux, encore plus de rythme. Bayo 2 possède tout ça. La seule chose que la sorcière n’a plus pour elle, c’est l’effet de surprise.  On la connaît, elle ne nous surprend pas ou peu… mais en enquillant les bossfights comme personne, Cereza nous convainc d’une chose : elle est la meilleure dans ce qu’elle fait.

       

      #1 The Blackwell Epiphany


       

      Si vous n’avez encore jamais tenté l’aventure Blackwell, revenons sur l’histoire initiée avec Legacy. Nous sommes à New-York. Rosa est une « Bestower », elle a la faculté de voir les esprits des morts qui n’ont pas encore franchi la lumière. Son rôle est de les aider, souvent en leur faisant prendre conscience de leur condition de fantôme, en les aidant à se remémorer leur mort. Elle est épaulé en cela par Joey, lui même ectoplasme des 40’s. Elle n’est pas le seule membre de sa famille à avoir ce pouvoir. Avant elle, sa grand-mère Patricia et sa tante Lauren (héroïne de Blackwell Unbound) ont exercé avec Joey … avant de devenir toutes deux folles. Les débuts de Rosa furent difficiles, acceptant mal sa nouvelle condition, mais d’épisode en épisode, elle a progressé, et dans le même temps, sa relation avec Joey s’est développée. Dans les faits, Vous pouvez avec Rosa faire tout ce qu’un personnage de point n’click fait habituellement : vous déplacer, parler, chercher, combiner … Lorsque vous choisissez de prendre le contrôle de Joey, vous pouvez passer à travers les portes, explorer des zones inaccessibles à Rosa, mais vous ne pourrez rien toucher. Au mieux, vous pourrez souffler sur certains objets. De plus, hors de question d’éloigner un peu trop les deux associés : un lien les uni, vous ne pouvez pas le briser.

      blackwell-scOui allez-y ! Insultez moi, mais oui, l’année de MK8, de Bayonetta 2 … mon jeu de l’année possède le gameplay , la maniabilité aurait-on dit à l’époque, et les graphismes d’un jeu de 1994. Et rien ne me fera changer d’avis. Bien sûr la résolution est ce qu’elle est, mais les graphismes n’en demeurent pas moins magnifiques et détaillés. La fantastique BO jazzy, le doublage et l’écriture des dialogues sont au poil. L’aventure est longue et intéressante, les énigmes sont suffisamment difficiles pour ne pas bloquer le joueur tout en le forçant à se creuser les méninges… Tout est impeccable, jusqu’à cette fin parfaite, cruellement logique et poignante, que je vous laisse découvrir.

      La seule chose que je pourrais reprocher à cet épisode final de Blackwell, c’est que comme tous les autres jeux Wadget Eye, il n’est disponible qu’en anglais, limitant donc forcément sa portée. Si vous n’êtes pas anglophobe, foncez sur les premiers épisodes. Découvrez un premier épisode un peu gauche mais attachant, et voyez son personnage (et ses aïeuls) évoluer -tout comme la technique- et tisser une toile qui ne vous laissera pas indifférent jusqu’à cet épilogue, je me répète, palpitant et poignant.

      On connaissait Ron Gilbert, il faudra aussi compter sur David Gilbert dans le petit monde du point & click. Chapeau Monsieur, grâce à vous, je crois à nouveau.

      The Blackwell Epiphany ; Wadget Eye Games

      The Blackwell Epiphany ; Wadget Eye Games

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