• Borat

      posted in Cinéma by Marshall Banana on 19 décembre 2006

      Borat

      Si vous aimez le gros humour qui tâche, les blagues pipi caca, les propos subversifs, les gros dégueulasses, les pratiques sexuelles débridées et plus si affinités, les gueules de con improbables, le mauvais goût, alors essayez Borat : un pur moment de poésie, un remède incroyable à la morosité.

      Comprenons nous bien : adhérents de Familles de France, lecteurs de Pèlerin Magazine, fuyez ce film comme la peste : il est impossible qu’une âme bien pensante puisse accrocher à cette pochade insensée. Pour les autres, l’invitation à voir cet ovni est plus que conseillée. Dans la vague de puritanisme parfois exarcerbée qui nous submerge de jour en jour, Borat fait figure de pavé dans la mare, de bouffée d’air frais

      L’histoire tient en 2 lignes : Borat est un journaliste kazakh qui décide de partir aux USA afin de tourner un film documentaire sur son épopée dans le plus grand pays du monde. Oui mais voilà, le choc culturel s’annonce démentiel : les stars du village de Borat sont des violeurs, sa sœur est une des plus grandes prostituées du pays, bref de quoi heurter les esprits puritains de nos amis américains. Et c’est ce qui se passe : Borat débarque avec son manager Azamat Bagatov et sème la panique partout où il passe. Comble du comble, il tombe amoureux de C.J Parker aka Pamela Anderson : son périple, jusqu’alors touristique devient un pèlerinage amoureux improbable à travers ce grand pays iconoclaste : tout le monde en prend pour son grade, les blacks, les juifs, les gros texans bien racistes, les gitans, les gays, les musulmans, les étudiants, les catholiques, les féministes, c’est un véritable jeu de massacre, et le pire, c’est qu’on en redemande..

      Totalement irrévérencieux, irrespectueux de la bienséance et des principes, le candide Borat s’adonne pour le plus grand plaisir du spectateur à des actes licencieux et autres  propos diffamatoires avec une naïveté qui confine à la sottise.. Celui qui rit depuis les premières secondes sera au moins secoué par les spasmes d’un fou rire pendant la projection et ce jusqu’au bout du film, je vous en fiche mon billet.

      Merci à Sacha Baron Cohen d’avoir inventé ce personnage improbable et surtout merci à tout ceux qui ont participé à ce film et qui ont permis à ce chef d’œuvre humoristique et corrosif d’exister : fallait avoir des sacrées couilles  ou être complètement barrés pour financer ça, c’est moi qui vous le dis.

      Pour avoir pleurer de rire 3 fois pendant la séance, et surtout avoir rigoler comme un con tout seul en me réveillant le lendemain (ainsi que dans la bagnole et au boulot, pas très sérieux, mais bon^^), tentez le coup : pour moi, c’est le film le plus drôle de l’année (à défaut d’être le plus fin, on peut pas tout avoir). Pi franchement, recommander un film avec Pamela Anderson, c‘est que ça doit valoir le détour quand même, non ? ^^

      Niiiiiiiiiiiiiiiiiiiiice

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