• A matter of life and death

      posted in Moujik by Bertrand on 2 septembre 2006

      Trois ans après leur dernière production studio, le très bof Dance of Death, les papy anglais ont sorti Lundi 28 août 2006 leur nouvel album intitulé A matter of Life and Death.

      Different World
      Quelle belle entrée en matière ! Signée Harris/Smith, ca sent le single à fond mais la pêche à la Maiden est là… Le p’tit Bruce s’envole déjà, la batterie de Nicko est omniprésente, grrrrr… encore !

      These colours don’t run
      L’intro me fait penser à un morceau de Police… jusqu’à l’arrivée de la batterie. Après une acceleration de bon aloi, on a droit à un joli effort… qui ne pète jamais vraiment, hormis avec une guitare bien sympa à 4mn et des bananes. On sait que c’est eux, la patte est là, mais on attend le coup de génie… qui finit par venir à 5:14… Woooo hoooo hoooo woooo hoooo hoo hooooooooo. Des choeurs putain ! Ah ! Vivement novembre.

      Brighter than a thousand sun
      Bon celui-là, je l’avais découvert en streaming sur le site off et ca m’avait pas franchement branché. J’avoue qu’après plusieurs écoutes ça passe mieux, mais bon c’est toujours trop long… et répétitif. Comme sur la précédente, on guette le truc qui la rendra particulière… Las, il ne vient pas. Je ne vais pas dire qu’ils ont tout fait pour allonger le morceau… mais 8:44 pour ça c’est trop long…

      The Pilgrim
      Aaaaah le joli morceau que voilà ! Une bonne batterie, une guitare qui sonne un brin « celte » -c’est pas forcément ça mais je bloque ^^- entament le morceau. Après ca va vite, très vite, notre Bruce cherche toujours plus les aigus. Du tout bon, ce ‘petit’ -5:07- Pilgrim !

      The longest day
      Là encore, ça sent le single, mais c’est pas grave. Un bon petit morceau, sans plus, qui aurait gagné là encore, à être écourté de quelques minutes. Maiden a tendance à réutiliser les recettes qui fonctionnent, c’est bien légitime.

      Out of the shadows
      Mouais elle ne restera pas dans les annales non plus, on l’a l’impression de l’avoir déjà entendu. Sympatoche.

      The reincarnation of Benjamin Breeg
      Un peu comme Brighter…, elle ne m’avaitpas boté en écoute sur le site off. Et bien il faut avouer que j’y prend goût. Le riff est bon, Dickinson chante impec’, les guitares idoines, la batterie et la basse, n’en parlons même pas. C’est donc un bon morceau, qui aurait pu être excellent avec -encore- 2-3 mn en moins. C’est pas encore cette fois-ci qu’ils nous referont un rime of the ancient mariner.

      For the greater good of god
      Et voilà la perle. LE morceau de cet album. Celui qui justifie l’achat à lui tout seul. Celui où Maiden retrouve ses élans épiques. Celui où on retrouve du coeur et des choeurs – c bôôôôôôô ^^ -. Celui où je me contredis aussi, puisque c’est la plage la plus longue de l’abum avec 9:24.

      Lord of light
      Dur de succèder au meilleur morceau de la galette. Et pourtant ce Lord of light est d’un très bon acabit. Excellent même. Début lent comme seul Maiden sait les faire, puis explosion, après le réveil par une guitare heavy. C’est rapide, Bruce pousse comme s’il se les était coinçées, mais ca passe. Un bon p’tit programme.

      The Legacy
      Aaaah ! Que j’aime ces guitares d’intro. Un morceau fort correct, si ce n’est une fois de plus sa longueur et les effets sur la voix de Bruce dont je ne vois pas l’intérêt. On a pas besoin de ça. Enfin bon, un bien joli morceau.

      En conclusion
      Bien content. Après un Dance of Death vraiment pas terrible hormis Paschendale et un Death on the Road passable, nos potes Iron reviennent dans une bonne forme, qui n’est quand même pas celle de Brave New World.
      Les morceaux sont dans l’ensemble bien accrocheurs, mais on regrettera leurs longueurs d’autant que par moment ca sent le remplissage. On serait presque tenté de dire que les gars étaient le cul entre deux chaises, entre faire un album pour les fans, avec de belles envolées et tout le tintouin ou faire un album plutôt dans l’air du temps, qui pourrait plaire aux jeunes metalleux, d’où peut-être cette répétitivité, cette impression de facilité parfois.

      Bon album donc, mais qui manque de titres à la Wicker Man ou 2 minutes to midnight pour relever la sauce.

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