• Top Moujik 2012

      posted in Moujik by Bertrand on 31 décembre 2012

      Ha ! J’ai failli être emmerdé. Je n’étais pas sûr d’atteindre les 10 albums nécessaires à l’élaboration d’un top 10. Mais en fait, si, j’en ai 13 ^^  :

      2012

      Bat for Lashes, The Haunted Man
      Gaz Coombes, Here come the Bombs
      Garbage, Not your kind of people
      Norah Jones, Little broken hearts
      Kaki King, Glow
      The Little Willies, For the good times
      M. Ward, A wasteland companion
      Katie Melua, Secret symphony
      Queen, Hungarian Rhapsody
      Rodrigo y Gabriela & C.U.B.A., Area 52
      Soulsavers, The Light the Dead see
      Bruce Springsteen, Wrecking Ball
      Tenacious D, Rize of the fenix

      Et je n’ai pas encore écouté le dernier album des Bouncing Souls. Je me le garde pour 2013.

      D’emblée, je vais écarter M. Ward. (A wasteland companion) Non pas que la galette soit mauvaise, non, non, c’est juste que j’ignore encore un peu pourquoi je l’ai achetée. C’est mignon, mais je le préfère en duo avec Zooey Deschanel. Ensuite, je repousserai, même si je les adore, Rodrigo y Gabriela (Rodrigo y Gabriela & C.U.B.A, Area 52). Réenregistrer leurs titres avec des musiciens cubains n’est pas une mauvaise idée en soit, mais pour moi qui ne suis pas particulièrement fan des ambiances latines, et bien ça dénature plus des morceaux fabuleux qu’autre chose. Pour en arriver à 10, j’en écarte un 3e, le dernier album de Tenacious D, Rize of the Fenix, qui même s’il comporte de très bons passages, impose quand même à l’auditeur l’interprétation parfois horripilante de Jack Black. Loin d’être mauvais, mais pas au niveau d’un Pick of Destiny, d’où ma déception.

      #10 Garbage, Not your kind of people

      Ils se seront faits attendre, mais Shirley Manson, mon vieux fantasme de lycéen, et ses copains, sont de retour. Si l’ouverture du disque, et premier single, est une invitation à la miction, le reste est en revanche tout à fait recommandable, certains morceaux faisant même gentiment écho aux deux premiers albums du quatuor. Pas un chef d’œuvre mais un bon p’tit album pour un p’tit come-back.

      #9 Katie Melua, Secret symphony

      Alors qu’on la pensait définitivement partie sur les chemins de la pop avec William Orbit après un The House très réussi, contre-pied total puisque Ketevan revient à des choses plus terre à terre et enregistre un album tout doux avec moult violons et autres instruments à cordes, d’où le symphony du titre. Fidèle à elle-même la petite anglo-géorgienne à la voix cristalline livre une copie très propre. Du joli boulot encore une fois. On aura grand plaisir à la revoir sur scène en février au Zenith de Dijon ^^

      #8 The Little Willies, For the good times

      Première apparition pour Norah Jones dans ce top 2012, avec ses copains des Little Willies, dont For the Good Times est le deuxième effort, et le meilleur. Une nouvelle fois, cette galette fait la part belle aux reprises avec du Johnny Cash, du Kris Kristoferson ou du Dolly Parton. Ça n’invente rien, mais c’est diablement bien maitrisé.  Quelque part entre la country et le jazz, un album parfait pour se détendre après une bonne journée de boulot.

      #7 Gaz Coombes, Here come the Bombs

      On l’attendait un peu au tournant le frontman de Supergrass. Il ne s’est pas raté, loin s’en faut. Ce garçon a la classe. Avec ses 11 plages qui brassent très large, à la fois poétiques et bordéliques, comme Supergrass a su l’être pendant près de 15 ans, Gaz Coombes démontre, sans faire plus de bruit que ça, qu’il est peut-être l’un des tout meilleurs, sinon le meilleur songwriter anglais actuel. Dommage que les médias français n’aient d’yeux que pour Muse & co parce que ce type là vaut vraiment des points.

      #6 Bat for Lashes, The Haunted Man

      Haaaaa Natasha Khan. J’aime cette nana. En trois albums, Bat for Lashes (son nom de scène, rappelons-le) a démontré qu’elle n’était pas qu’un clone de Kate Bush, voire Björk & co. The Haunted Man est un très bel album, doux, planant, dont le bon petit single All your gold est sans doute l’avatar le plus rythmé.

      #5 Queen, Hungarian Rhapsody

      Un beau concert de Queen, du temps de sa superbe, à Budapest, sur deux galettes audio avec en cadeau bonux un dvd dudit concert plutôt bien filmé ? Le tout pour un prix presque discount -autour de 22€- ? Foncez.

      #4 Kaki King, Glow

      On croyait après l’excellent Junior qu’elle allait définitivement pousser la chansonnette. On avait tout faux. Kaki est revenue en 2012 avec un album instrumental du meilleur tonneau. Rythmé, enivrant, Glow est un régal à chaque écoute. Reste à espérer qu’un de ces quatre elle repasse par la France.

      #3 Bruce Springsteen, Wrecking Ball

      Bruce et le E-Street sans Clarence, ce n’est pas tout à fait la même chose. Il nous manque pour de bon. L’hommage rendu par Bercy en juillet dernier* m’a laissé les yeux mouillés, et je continuerai d’avoir les joues chaudes à chaque fois que j’entendrai le son inimitable de son sax. Il n’empêche. On ne jettera pas ce Wrecking Ball à la poubelle, déjà parce qu’on jouira encore du sax du Big Man sur Wrecking Ball et Land of Hope & Dreams, et parce qu’ensuite, et même s’il manque quelque chose à cette galette, elle excelle par moment là où Working on a dream et Magic avaient échoué : elle transporte, émeut et touche.

      On n’enlèvera jamais ça à notre Bruce, c’est un bonhomme honnête et droit dans ses bottes, qui ne raconte pas forcément que des belles histoires, mais qui les raconte bien, avec force. Mon héros.

      * par ailleurs le successeur de Clarence est excellent.

      #2 Norah Jones, Little broken hearts

      J’étais parti pour la classer première ma p’tite Norah, et puis non. Little Broken Hearts doit pourtant être un des albums que j’ai le plus écouté cette année. Rien à jeter sur cette galette, bien meilleure que The Fall, son précédent effort, dont LBH est la suite logique, sauf qu’ici tout est parfaitement calibré et fignolé. Du très très bon Norah Jones.

      #1 Soulsavers, The Light the Dead see

      Vous savez qu’il n’y a encore pas si longtemps, je n’aimais pas Depeche Mode ? Et que tout ce qui y touchait me filait de l’urticaire ? Faut croire que je vieillis pour de bon. Quand le Marshall m’a passé ce petit CD dans son fragile boitier carton, en glissant un petit « tu verras, c’est pas mal, c’est Dave Gahan au chant », je n’étais même plus sceptique comme j’aurais pu l’être quelques années auparavant. Non, j’étais curieux. Pour le coup, je n’ai vraiment pas été déçu, c’est de l’or en barre. 12 plages empruntes d’une belle mélancolie, d’une tristesse jamais rebutante, aux arrangements merveilleux, portées par la voix exceptionnelle du père Gahan -non j’ai pas honte de le dire-.

      Une grande claque dans la gueule pour un album merveilleux. A le réécouter au moment où j’écris ces lignes, sa première place est indiscutable, et ne sera pas discutée de toute façon.

      J’essaierai de me procurer leurs premiers albums pour voir ce que ça donne sans Dave.

      Si je suis d’humeur demain, je tente de faire les jeux video. Des bisous, picolez pas trop, restez en vie, bon réveillon ! ^^

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